Categories: chatGPT

by Agileia

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Quand je demande à chatGPT4 de dessiner un mouton, ne « comprend » la référence que si on le relance et lui parle de second degré.

La question de la communication avec une intelligence artificielle (IA) n’est pas triviale. Elle est même essentielle dans l’ère numérique actuelle où les IAs prennent une place de plus en plus importante dans nos vies. L’une des complexités majeures de cette communication réside dans le discernement entre le premier et le second degré.

Comprendre l’importance de cette distinction nécessite de définir d’abord ces deux termes. Parler au premier degré signifie être direct, clair et explicite. Lorsque l’on s’adresse à une IA au premier degré, on s’attend à ce qu’elle prenne nos paroles au sens littéral. Au contraire, le second degré implique l’usage de l’ironie, du sarcasme, du sous-entendu ou de la métaphore.

Malheureusement, malgré les avancées technologiques impressionnantes dans le domaine de l’IA, la capacité à distinguer entre le premier et le second degré demeure un défi majeur. En effet, même si les algorithmes d’apprentissage profond sont capables d’analyser les modèles linguistiques à grande échelle et d’apprendre de nombreux aspects du langage humain, le second degré repose sur des éléments contextuels et des nuances qui peuvent être difficiles à coder dans un modèle d’IA.

Prenons un exemple simple. Si vous dites à votre assistant vocal : « J’ai adoré cette réunion de trois heures », selon votre ton, votre expression faciale et le contexte, un être humain pourrait comprendre que vous parlez au second degré et que vous n’avez pas du tout aimé la réunion. Cependant, une IA pourrait prendre cette déclaration au pied de la lettre et en conclure que vous aimez les longues réunions.

En termes techniques, le défi pour l’IA est double. D’une part, elle doit être capable d’analyser les éléments linguistiques à la fois au niveau micro (mots, phrases) et macro (contexte global). D’autre part, elle doit être capable d’intégrer des sources d’information non verbales, comme le ton de la voix ou l’expression faciale, qui sont cruciales pour la compréhension du second degré.

Si l’IA ne parvient pas à faire ces distinctions, cela peut entraîner des problèmes de communication et d’interaction. Par exemple, une IA pourrait mal interpréter une instruction ironique et exécuter une tâche indésirable, ou elle pourrait ne pas comprendre un commentaire sarcastique et donner une réponse inappropriée.

Il est donc important de parler au premier degré à une IA, ou du moins de préciser si l’on utilise le second degré. Cette clarté peut aider à éviter les malentendus et à améliorer l’efficacité de la communication avec l’IA. C’est un aspect essentiel pour maximiser le potentiel des IAs et pour que nous puissions interagir avec elles de manière plus naturelle et intuitive.

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